La volupté psychique n’est pas un phénomène nouveau, et pourtant on n’en parle qu’à voix basse, comme un secret inviolable, à ne divulguer qu’à ceux qui partagent la même extravagance des sens subtils. Les histoires de passions impliquant des succubes et incubes au Moyen-Age semblent pourtant confirmer l’extension des possibilités sexuelles dans une dimension extrasensorielle.
A l’époque, on parlait de diableries ou de sainteté en fonction de l’entité responsable de l’extase. Les relations sexuelles avec des démons/incubi/succubi étaient sources d’angoisse. On craignait de perdre son âme, de faire commerce avec le Diable, submergé par la culpabilité d’ébats inavouables.
La psychologie a tenté d’apporter une réponse rationnelle à ces excitations nocturnes en les expliquant par la paralysie du sommeil. Et c’est peut-être plausible dans certains cas, quand ce n’est qu’anecdotique et observable seulement pendant le sommeil.
Le fantasme sur quelqu’un que l’on connait dans la vie de tous les jours, permet de projeter consciemment le désir et de stimuler la réponse sexuelle. Sachant cela, on pourrait dire que tous les phénomènes psychiques sexuels sont auto-générés en mode masturbatoire. Cependant, la différence entre un fantasme et un échange sexuel psychique est l‘activation énergétique de sensations intenses extensives et de réception claire de stimulations générées par un « autre ». Le plaisir ressenti est bien plus profond que dans l’acte purement physique et se perpétue pendant des heures dans une conscience orgasmique. L’intensité de l’expérience est facilitée et accentuée lorsque les deux personnes partagent un lien émotionnel fort.
La magie sexuelle astrale pratiquée par les magiciens du Chaos, leur permet ainsi d’utiliser l’énergie sexuelle pour atteindre la Gnose et manipuler la réalité. La pratique de la méditation et la capacité de concentration et de visualisation sont les qualités psychiques de base requises pour de tels échanges ouvrant des possibilités infinies dans ce monde et d’autres.