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ARS TENEBRIS
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Les trésors occultes des mondes mythiques

Les trésors occultes des mondes mythiques

Les civilisations mythiques sont une source potentielle de connaissance ésotérique au service des desseins de l’homme. Elles flottent comme suspendues dans un espace de l’esprit accessible à ceux qui osent y croire, à ceux qui faisant fi des apparences ont franchi la porte intérieure par-delà l’abysse. Dépasser les limites de la matérialité n’a-t-il pas été toujours le vœu secret de l’homme ?  Il ne s’agit pas ici d’explorer les civilisations historiques, bien que de terribles secrets soient certainement enfouis dans les nécropoles et dédales souterrains de grandes citées telles que Babylone, Damas, Alexandrie ou Jérusalem.

Jean Delville La tête d'Orphée
L'aventure psychonaute

Les légendes, textes anciens et enseignements occultes regorgent de descriptions de pouvoir supranormaux émanant de terres mystérieuses. Ces mondes fantastiques semblent perceptibles du fait de leur radiance énergétique dans l’espace que certains appellent les annales akashiques ou lumière astrale. Un concept mentionné dans Les ouvrages théosophiques d’Helena Blavatsky, et plus tard dans les extravagantes aventures de Lobsang Rampa, avant d’apparaitre dans de nombreuses œuvres de fictions. La projection astrale et le rêve lucide sont deux éléments essentiels de tout travail occulte, instruments d’une perception d’une réalité multidimensionnelle. L’adepte, à la recherche de la connaissance cachée, interdite ou d’origine non humaine, doit s’extraire du tangible et projeter sa conscience dans d’autres dimensions pour mener sa quête. Des cartes psychiques ou systèmes existent dans la plupart des ordres occultes afin de guider les psychonautes dans leurs voyages. Des rituels et méthodes de projection sont déterminés dans le but d’entrer en contact avec les êtres supérieurs susceptibles d’éclairer nos lanternes, qu’il s’agisse de l’ange gardien, des Grands Anciens, d’esprits vodous ou d’entités extraterrestres. Les récits de ceux qui ont ramené une information substantielle constituent bien souvent une base pour les enseignements prodigués, une référence et une inspiration pour les novices.

La perspective du surhomme nietzchéen 

La recherche occulte de l’origine de l’homme ou de l’archéologie alternative n’a d’intérêt que dans la mesure où elle dévoile une civilisation plus évoluée que la nôtre, et pas seulement parce qu’ils vivaient des milliers ou millions d’années dans le passé. Avoir la clef de l’origine de l’homme avec certitude (sujet du film Prometheus) permettrait de trancher et d’appréhender les religions du monde sous un nouvel angle.  C’est pour cette raison que les récits de l’Atlantide, des Néphilims ou des détenteurs du Vril sont nettement plus intéressants d’un point de vue ésotérique que la découverte de  sépultures primitives de l'Homo Sapiens ou de l'homme de Néanderthal.

L’homme ne se demande pas seulement s’il est le seul dans l’univers mais surtout s’il existe d’autres intelligences supérieures à la sienne, incarnées ou non. C’est le principe de toute spiritualité, la recherche d’un état aux possibilités surhumaines et aux perspectives fantastiques. Transcender le temps et l’espace, communiquer à distance par delà les limitations de la matière, dépasser la mort et la vieillesse, manifester et créer la réalité tel un dieu, voilà autant de motivations légitimes de se lancer dans l’exploration des mondes intérieurs. La sagesse ou la libération de l’ignorance, bien souvent à l’origine d’une quête intérieure ne sont que les conséquences naturelles d’accès à un état d’être inconcevable.

L’hyperborée, terre d’un paradis perdu sous le signe d’Apollon, magnétise l'attention nourrissant les théories les plus diverses sur l’origine des peuples européens. Un âge d’or y aurait régné, un état édénique d’avant la chute où la mort, la vieillesse et la maladie sont inconnus. Aucune preuve de cette civilisation mythique n’existe formellement même si de nombreux signes semblent montrer du doigt le pôle arctique comme source d’une connaissance perdue. L’hyperborée est-elle un lieu tangible abandonnée par son peuple du fait d’un cataclysme ou est-ce une terre spirituelle dont les trésors sont encore à découvrir par le voyage intérieur ? Le réchauffement climatique nous permettra peut-être de répondre à cette question quand la fonte des glaces révèlera, ou pas, les ruines d’un monde oublié…

L'Atlantide, autre terre légendaire revendiquée par le nouvel âge comme un haut lieu d’une connaissance supérieure, dont la civilisation disparue sur ce plan d’existence continuerait d’insuffler leur sagesse à certains élus par le biais d’intuitions, d’inspirations et de voyages astraux.

Mu, une terre du Pacifique engloutie tout comme l’Atlantide, dont la population à la technologie développée aurait construit les pyramides et serait responsable des colosses de l’île de Pâques et de nombreuses constructions cyclopéennes. Le livre « Mu, le Continent perdu » de James Churchward est une source riche en informations et spéculations qui à défaut d’être irréfutable, permet de rêver et d’imaginer une autre réalité.

Shambhala, cité spirituelle évoquée dans le bouddhisme et les écrits de Helena Blavatsky, serait située dans les Himalayas sans pour autant figurer sur une carte. Refuge des esprits purs libérés de l’ignorance, elle leur serait accessible par différents points de passage, comme dans le désert de Gobi et plus récemment en Roumanie. Lieu de connaissance et de réalisation spirituelle, elle n’ouvrirait ses secrets qu’à ceux qui le méritent après un long travail de perfectionnement.

Nicolas Roerich Songs of Shambhala

Argatha, ou la terre creuse qui inspira le roman du rosicrucien Edward Bulwer Lytton « Vril, the power of the coming race » (« La race à venir » en Français), décrit l’existence d’un peuple aux pouvoirs supérieurs vivant à l’intérieur de la terre, possesseur du Vril, une énergie inépuisable et fabuleuse tant au niveau psychique que physique. Ce livre fut accepté comme une thèse basée sur une vérité occulte par Helena Blavatsky et Rudolf Steiner pour ne citer qu’eux. Dans « Le Roi du Monde », René Guénon examine la notion d’Argatha à travers les âges, et sa signification spirituelle. L’occultiste Joseph Saint-Yves d’Alveydre (1842 – 1909) précurseur du principe de la Synarchie d’Argatha (signifiant inaccessible ou inviolable) se réfère à un royaume universel souterrain créé par une élite orientale lors de l’avènement du Kali Yuga en 3200 avant JC. Ce lieu où règne le roi de monde, préserverait la sagesse ancestrale et veillerait sur l’humanité en cette ère destructive.

 

Agharta

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