D’après une étude de l’Université d’UCLA en Californie, les personnes pratiquant la méditation (zazen, samatha et vipassana) quotidiennement et sur le long terme, aurait davantage de matière grise dans les zones du cerveau correspondant aux émotions. En plus de ces différences physiques visibles au MRI (Magnetic Resonance Imaging) les méditants présentent une stabilité émotionnelle accrue et un système immunitaire renforcé. Cependant, l’étude n’a pas permis de déterminer si ces caractéristiques étaient innées, orientant naturellement l’individu à se tourner vers la méditation ou si elles étaient acquises au cours de la pratique. Existerait-il un terrain favorable à la méditation? Cette hypothèse intéressante induirait une forme de prédestination en fonction de facteurs psycho-physiques. Souvent, on croit être venu à la méditation du fait de rencontres et circonstances ou de prises de conscience, mais peut-être est-ce une question de métabolisme, qui fait que la personne trouve son environnement naturel dans la pratique de la méditation par une suite de choix subconscients. Un environnement intérieur favorable est un facteur de développement qui par une évolution de conscience créé ainsi un environnement toujours plus favorable. Un effet de cercle vertueux ouvrant la porte de l’éveil, tout naturellement.